13 commentaires sur “Photographe – Dominique Tiberi

  1. Je voudrais travailler encore – travailler encore
    Forger l’acier rouge avec mes mains d’or
    Travailler encore – travailler encore
    Acier rouge et mains d’or…

    C’est superbe Dom, plein d’émotion et plein de tripes, une belle gloire au travail… merci .

    Bruno

  2. Bonjour et merci à tous pour votre passage.
    Merci Bruno pour cette judicieuse initiative et ton commentaire, G été très sensible.

    Vous n’étiez pas très loin Victor, Herserange (54), près de Longwy.

  3. Belles photographies d’un passé lourd de travail . La cage de laminoir , je ne sais pas la dater , mais 1920 ou moins je pense . Le réglage à bras et par écrou cranté de l’entre axe des rouleaux , jamais vu . Une époque ou le déplacement latéral devant les canelures successives , et l’engagement dans celles-ci , était fait par des hommes en sabots de bois qui courraient sur les plaques d’acier en entrée et en sortie , entre les barre laminées à 1200°c .
    Il existe des mines profondes d’émotions sur ces sites , pour peu qu’ils n’aient pas été voués à la destruction immédiate . JG

  4. @ Jacques : je suis impressionné par votre connaissance des laminoirs. Beaucoup de gens passent chaque jour devant cette « sculpture » posée en bord de route, mais peu savent qu’il s’agit d’une cage de laminoir. Etes-vous un ancien métallurgiste ?

    @ Victor : ces images ont été prises il y a moins de deux ans. Tout le TU (train universel) qui abritait les laminoirs sont encore debout. En fait le propriétaire, s’il remet en friches, est tenu de dépolluer les sols. Mais ces derniers sont en si mauvais état qu’il faudrait traiter en profondeur, ce qui coûterait trop cher. Alors on patiente 30 ans pour que l’obligation de dépollution tombe, ce qui n’est pas sans poser problème : malgré les sociétés de gardiennage, l’intérieur est régulièrement pillé, des animaux ont pris possession des lieux, y compris des hordes de corbeaux qui assombrissent le ciel certains jours… Pour n’évoquer que ceux-là !

    Il y aurait tant à dire et écrire sur ces vestiges qui, bien que silencieux, continuent à faire parler d’eux.

    Merci pour vos passages !

  5. Ces photos me rappellent une partie de mon enfance près du « carreau de Freyming -Merlebach » et la chanson de Pierre Bachelet  » au nord c’étaient les corons »
    mon adolescence qui était un peu « noir charbon »
    voilà

  6. Pour la cage, je suis un peu perplexe, J’aurai plutôt pensé à une cage de dégrossisseur d’un train continu, ce qui cadre plus avec le site du train universel que j’avais fini par reconnaître.

    Pour ceux qui aiment les photos d’installations sidérurgiques il y a ce site que je trouve fort beau :

    http://www.finster-stahlart.de/

    Je ne sais pas comment c’est maintenant dans le secteur des mines mais là aussi, il y avait des installations assez impressionnantes. Ceci dit, rien à coté d’une aciérie ou d’un gros train.

  7. A Dominique : métallurgiste , oui à la base . Mais beaucoup plus aciers inoxydables et alliages de nickel . J’ai fréquenté un grand nombre des sites de la métallurgie française ; enfin l’ancienne , avant Mittal ( résultat de la trahison du patron d’Arbed succédant à Francis Mer pour le projet de métallurgie européenne ) . J’ai connu des personnes passionnées par leur métier et passionnantes , j’en ai gardé le souvenir et deleurs exploits techniques . Il est possible que je sois venu sur ce site . JG
    Peut on être ancien du métier X , on reste de son métier à vie . e crois .

  8. à Jacques : Après avoir pris des renseignements auprès de ceux qui les ont fréquentées, cette cage est bien une cage de dégrossisseur, elle date vraisemblablement de l’époque de l’installation du TU, entre les années 50 et 60…

Laisser un commentaire